Projets encours

Recommandations vers des pratiques culturellement sensibles et intersectionnelles en prévention du suicide pour le personnel de la sécurité publique : une approche qualitative

Mots-clés: Personnel de la sécurité publique, Qualitative, Suicide

Sommaire

Les membres du personnel de la sécurité publique (PSP) constituent un groupe de professionnels particulièrement à risque de suicide. Il ne s’agit cependant pas d’un groupe homogène. En fait, le groupe de professionnels comprend tous les premiers intervenants, comme les agents et agentes de police, les pompiers et pompières, les agents et agentes correctionnels, les paramédics, et les communicateurs et communicatrices de la sécurité publique. La culture professionnelle associée à ces différents emplois pourrait s’avérer un des facteurs qui explique les différences entre les sous-groupes.

Établir une ligne d’écoute d’intervention en situation de crise pour le personnel de la sécurité publique, accessible 24 heures sur 24, est une des interventions en prévention du suicide qui est ressortie des consultations auprès des membres du PSP, et du travail avec le ministère de la Sécurité publique du Québec. La création de la ligne RESPond, conçue spécialement pour le PSP, est une réponse directe à cette demande. Toutefois, afin d’adapter l’intervention aux besoins des différents sous-groupes du PSP, il serait pertinent d’examiner les différences de culture entre les divers membres du PSP, en ce qui concerne le suicide et la détresse psychologique.

Par conséquent, l’objectif de ce projet est :

  1. D’identifier les différences culturelles en prévention du suicide entre les sous-groupes du PSP, dans une perspective d’intersectionnalité ;
  2. D’adapter la ligne d’intervention en situation de crise afin qu’elle soit culturellement sensible.

Pour atteindre ces objectifs, les chercheurs planifieront des groupes de discussion dans le but de :

  1. Déterminer comment les membres perçoivent le suicide, et établir quels sont leurs besoins en matière d’intervention, ainsi qu’identifier les obstacles les empêchant de demander de l’aide ;
  2. Présenter les résultats de la première phase, ainsi qu’une description clinique représentant les appels reçus sur la ligne d’écoute, afin d’adapter les interventions à la culture.

Des recommandations en matière de formation et d’intervention seront émises et partagées.

Chercheuse principale

Christine Genest, Université de Montréal

Cochercheurs

Cécile Bardon, Chantalle L. Clarkin, Heidi Cramm, Allison Crawford, Steve Geoffrion, Krystle Martin, et Rose Ricciardelli

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