Projets encours

Programme de formation amélioré afin de prévenir les blessures de stress post-traumatiques auprès d’un groupe de divers membres du personnel de la sécurité publique

Mots-clés: Formation en santé mentale

Sommaire

Il est normal pour les membres du personnel de la sécurité publique (PSP) d’être exposés à des événements potentiellement traumatisants (ÉPT) dans l’exercice de leurs fonctions. Même si de nombreux groupes offrent des solutions pour renforcer la résilience, il existe peu de preuves que les programmes offerts présentement sont efficaces. L’Étude sur les BSPT chez le PSP est conçue pour tester plusieurs variables qu’on croit associées au risque et à la résilience en santé mentale.

L’Étude sur les BSPT chez le PSP est une première mondiale et elle vise à examiner les BSPT, y compris, mais sans s’y limiter, le Trouble de stress post-traumatique, le Trouble dépressif caractérisé ainsi que le Trouble anxieux généralisé, parmi le personnel de première ligne des secteurs du PSP incluant les pompiers, les paramédics, la police municipale et les communicateurs de la sécurité publique.    La recherche demande d’élargir l’Étude longitudinale de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) sur le stress post-traumatique (soit, l’Étude de la GRC; www.rcmpstudy.ca). Les outils de l’Étude de la GRC seront offerts aux membres du PSP participant, afin de répondre à la question : « Appliquer une version adaptée de façon générale des outils cognitifs et comportementaux de l’Étude de la GRC aiderait-il à protéger la santé mentale de divers membres de première ligne du PSP? »

L’Étude sur les BSPT chez le PSP est un projet de trois ans, conçu afin de soutenir la santé et la résilience des membres du PSP en utilisant et en améliorant un ensemble d’outils afin de reconnaître tôt les symptômes de blessures de santé mentale. L’étude donnera l’accès tôt à des soins fondés sur des données probantes, et permettra de gérer le stress. L’Étude des BSPT chez le PSP est aussi conçue pour faire des recommandations afin de mieux évaluer, traiter, et gérer les blessures de santé mentale. L’Étude des BSPT chez le PSP comporte : 1) adapter la formation en résilience émotionnelle ERST, et les infrastructures de soutien en santé mentale conçues pour la GRC, pour répondre aux besoins de divers secteurs du PSP; 2) faire un essai-pilote de la formation et des infrastructures adaptées; 3) obtenir la rétroaction du PSP et de leurs dirigeants pour de futures adaptations; et 4) améliorer notre connaissance des interactions entre la santé mentale, les symptômes autoévalués de santé mentale, et les données cliniques.

Environ 200 membres participeront à cette étude, notamment à peu près 50 communicateurs de la sécurité publique, 50 paramédics, 50 policiers et 50 pompiers. Certains membres du PSP de chaque secteur pourront aussi participer à des groupes de discussion et passer des entrevues permettant de fournir davantage de rétroaction. L’Étude sur les BSPT chez le PSP inclura aussi la participation de 5 dirigeants provenant de chacun des quatre secteurs du PSP.

L’Étude des BSPT chez le PSP se fait en quatre étapes importantes : des évaluations avant la formation, 13 semaines de formation en compétences et en techniques de résilience (ERST) (1 heure par semaine), des évaluations après la formation, et des évaluations de suivi, un an après la formation. Les Évaluations complètes confidentielles en santé mentale comportent des sondages en ligne ainsi que des entrevues confidentielles, tous indépendantes des agences du PSP. Les sondages permettent au PSP et à l’équipe de recherche d’évaluer, d’accéder, et de comprendre, entre autres variables, les expériences personnelles vécues et les stratégies d’adaptation.

Les membres du PSP qui participent peuvent utiliser une application mobile pour répondre aux courts sondages quotidiens (environ 1 minute) ainsi qu’aux sondages mensuels (environ 22 minutes) qui servent à compiler un dossier sur leurs expériences et leur santé mentale, avec le temps. Les membres du PSP participant obtiennent aussi un appareil à la fine pointe de la technologie afin de surveiller leur rythme cardiaque 1 ou 2 minutes par jour, pendant qu’ils se détendent. Nous espérons que les données de cet appareil permettront éventuellement de créer le tout premier indicateur biologique de blessure de santé mentale qui donnerait des signes avant-coureurs.

Entrevue avec l’équipe

Votre étude pourrait-elle aider à répondre à d’autres questions ou à relever d’autres défis?

L’Étude sur les BSPT chez le PSP devrait permettre de répondre à plusieurs questions de recherche, y compris, mais sans s’y limiter, 1) les défis et les possibilités de logistique liés au déploiement des solutions à grande échelle en évaluation et en formation pour divers membres du PSP; 2) la manière dont les facteurs environnementaux, les différences individuelles (p. ex., la démographie, les mesures biométriques, la santé mentale, les traits de personnalité, les expériences sociales), et les facteurs de stress opérationnel interagissent avec les BSPT chez le PSP; 3) quels sont les liens entre les BSPT et chacune des variables biologiques, psychologiques, et expérientielles qui peuvent améliorer les interventions et la formation proactives; et 4) les moyens nécessaires pour adapter des évaluations, des traitements et des programmes pour le PSP, les militaires, les vétérans, et d’autres membres à risque d’être exposés à des ÉPTP (p. ex., les infirmières).

Comment votre travail est-il pertinent pour la collectivité du PSP? Par exemple, comment vos résultats aideront-ils les travailleurs de première ligne? Les familles du PSP? Les dirigeants du PSP?

L’Étude sur les BSPT chez le PSP représente l’occasion parfaite pour 200 membres et dirigeants du PSP d’aider à développer et à évaluer une vaste gamme d’outils et de formation adaptés spécialement dans le but d’aider le PSP à gérer les BSPT. Nous nous attendons à ce que les participants bénéficient directement de la formation, par l’amélioration de leur santé mentale et leur bien-être. Nous prévoyons aussi que les participants bénéficieront d’outils comme les sondages, les entrevues cliniques et le suivi physiologique, qui fourniront tous des renseignements importants permettant de les aider à prendre le contrôle de leur santé mentale. Nous croyons que les outils aideront les membres du PSP à chercher des soins plus tôt et à se rétablir plus rapidement. Parce qu’ils seront aptes à mieux comprendre et trouver les soins dont ils ont besoin, les membres du PSP qui participent à l’Étude sur les BSPT chez le PSP nous permettent de devenir chefs de file dans le monde en matière de recherche innovatrice conçue afin d’améliorer la santé mentale du PSP. Ensemble, nous pouvons améliorer la santé mentale du PSP et soutenir des membres en meilleure santé et plus résilients, ce dont bénéficient aussi leurs familles, leurs dirigeants, et leurs communautés.

Quand prévoyez-vous avoir des résultats à partager avec les membres de la collectivité du PSP?

Nous espérons pouvoir annoncer les premiers résultats vers la fin de 2022.

Où les membres du PSP peuvent-ils en apprendre davantage sur votre étude ou, si possible, comment y participer?

Pour plus d’information, consultez le https://www.saskptsistudy.ca

Souhaitez-vous partager autre chose avec les membres de la communauté du PSP à propos de votre recherche?

Nous sommes très heureux des possibilités que présente le projet en cours. Si nous réussissons, le projet aura créé un modèle évolutif afin de fournir des évaluations et une formation fondées sur des données probantes continues à tous ceux et celles qui sont régulièrement exposés à des événements potentiellement traumatisants sur le plan psychologique (comme le PSP, les militaires, les travailleurs de la santé), et ce faisant, donner des occasions sans précédent d’aider les gens à accéder à des traitements fondés sur des données probantes.   Les résultats de la recherche permettront de mieux comprendre comment améliorer les évaluations, les traitements et la formation pour tous les Canadiens.

Équipe de recherche

Dr R. Nicholas Carleton, Chercheur principal, est professeur de psychologie à l’Université de Regina et Directeur scientifique de l’Institut canadien de recherche et de traitement en sécurité publique (ICRTSP).  Il est psychologue clinicien agréé en Saskatchewan et possède une longue expérience en traitements fondés sur des données probantes offerts au PSP.

Cochercheurs (en ordre alphabétique) : G., Beshai, S., Camp, R., Cramm, H., Ferguson, M., Fletcher, A., Jamshidi, L., Jones, N. A., Krätzig, G., Lix, L., MacDermid, J., MacPhee, R. S., Maguire, K., Martin, R., McCarron, M., Neary, J. P., Nisbet, J., Ricciardelli, R., Sauer-Zavala, S., Shields, R. E.

Utilisateurs des connaissances (en ordre alphabétique) : Digney, K., Luciak, K., Milo, D., Perchie, Gl, Pritchard, M., Pittman, M., Rae, D., Robertson, L., Sundeen, N., Ward, C.

Formateurs du PSP (en ordre alphabétique) : Brandauer, C., Earl, J., Frei, T., Gabriel, A., Gifford, K., Hedlin J., Hemsworth, A., Kolybaba L., Marshall, L., Onyskevitch, B., Wolbaum, C.

Agences du PSP (en ordre alphabétique) : Association of Public Safety Communication Officials, Frontenac Paramedic Services, Ottawa Paramedic Service, Paramedic Services Chiefs of Saskatchewan, Peterborough County-City Paramedics, Regina Fire and Protective Services, Saskatchewan Federation of Police Officers, Saskatchewan Health Authority.

Membres qui soutiennent l’équipe (en ordre alphabétique) : Kelly J. Abrams, Seerat Bassi, Chris Beckett, Jonathan Burry, Krysten Forbes, Lis Hansen, Xiaoqian Huang, Maria Kamil, Donna King, Caeleigh Landry, Jordan MacNeil, Akiff Maredia, Megan Milani, Sara Moradizadeh, Obimma Onuegbu, Mikhail Shchukin, Shubham Sharma, Susan Sutherland, Preeti Tyagi, and Keyur Variya.

Vidéo de présentation

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