Sommaires de recherche

Je Veux de L’aide, Mais Pas la Vôtre : le Personnel de la Sécurité Publique et le Soutien et les Programmes en Santé Mentale

Mots-clés: Anxiété, Dépression, Santé mentale, Formation en santé mentale, TPST

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Pourquoi avoir effectué cette étude?

Les soutiens en santé mentale pour le personnel de la sécurité publique (PSP) sont nécessaires, car les membres sont susceptibles de vivre des événements traumatisants au travail; toutefois, il y a peu de preuves qui expliquent ce qui aide les membres du PSP faisant face à des problèmes de santé mentale. Les programmes de formation en santé mentale (par exemple, la gestion du stress d’un événement critique, les séances de débreffage, le soutien par les pairs et les premiers soins en santé mentale) peuvent contribuer à réduire l’impact des expositions à des événements traumatisants. Les membres du PSP peuvent aussi obtenir de l’aide de professionnels (par exemple, les médecins, les psychologues, les psychiatres, les aumôniers), de ressources liées au travail (les programmes d’aide aux employés et à leur famille, les équipes d’animation), et d’autres sources de soutien informelles (les conjoints, les amis, les collègues).

Qu’est-ce que l’étude a accompli?

Des membres du PSP, recrutés par le biais de leurs employeurs, de leurs organismes, ou d’annonces publiques, ont participé à un sondage en ligne qui évaluait les symptômes de santé mentale et invitait à une rétroaction ouverte. Les membres du PSP ont répondu à des questions portant sur leurs expériences de formation en santé mentale, et sur les types de soutien qu’ils étaient prêts à consulter s’ils présentaient un problème de santé mentale au travail.

Qu’a-t-on découvert?

  • Les membres du PSP sont plus disposés à demander l’aide de leurs conjoints et de leurs amis pour des problèmes de santé mentale.
  • La plupart des membres du PSP ont rapporté ne pas être prêts à utiliser des programmes d’aide ou à parler à leurs dirigeants concernant des problèmes de santé mentale, ce qui était conforme aux rapports antérieurs sur la stigmatisation en milieu de travail.
  • La participation à une formation en santé mentale semble avoir une légère incidence sur la volonté de demander de l’aide. Toutefois, la plupart des membres du PSP ont rapporté ne pas avoir accès à des ressources professionnelles en santé mentale.
  • La participation à une formation en santé mentale était liée à un nombre inférieur de membres du PSP obtenant des résultats positifs de dépistage des troubles de santé mentale comme le trouble de stress post-traumatique, la dépression et certains types d’anxiété.

Quelles mesures prendre maintenant?

Si demander l’aide des conjoints est le premier choix de soutien en santé mentale, davantage de formation et de ressources en soutien pourraient grandement bénéficier aux familles des membres du PSP. Si demander l’aide d’un employeur est considéré comme dernier ressort, de la formation supplémentaire en leadership afin de créer un milieu de travail sans stigmatisation pourrait aider. De la recherche supplémentaire est nécessaire afin de comprendre les inquiétudes du PSP à utiliser les programmes d’aide aux employés, et l’impact de la formation en santé mentale sur les troubles de santé mentale chez les membres du PSP.

 

Pour plus d’information sur cette recherche, veuillez contacter le : CIPSRT@cipsrt-icrtsp.ca

Carleton, R.N., Afifi, T.O., Turner, S., Taillieu, T., Vaughan, A.D., Anderson, G.S., Ricciardelli, R., MacPhee, R.S., Cramm, H.A., Czarnuch, S., Hozempa, K., & Camp, R.D. (2019).  Mental health training, attitudes toward support, and screening positive for mental disorders. Cognitive Behaviour Therapy, pp.1-19. doi.org/10.1080/16506073.2019.1575900

Résumé préparé par Willis-Camp, T. and Carleton, R. N., 12 mars 2019 – édité par Kossick, E. septembre 2019.

Dans le texte, le genre masculin est utilisé au sens neutre et désigne les femmes autant que les hommes.

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